Et ça continue :-)
Ce matin, leçon 1.5
Vol en pallier (sans changement d'altitude (du moins faut pas trop monter-descendre pendant les exercices) sous différentes configuration. Avec 1 cran des volets dehors (env. à 80 noeuds) puis vol lent avec 2 crans de volets dehors (65 noeuds).
Ensuite un vol trèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèès lent puisqu'on coupe les gaz, on tire lentement sur le manche pour garder l'altitude et lorsqu'on atteint les 50-55 noeuds, l'alarme de décrochage retentit, signe qu'on est à 10 noeuds de décrocher (on est plus assez rapide pour rester en l'air :-)) et là ben on remet la puissance au max et on contre les forces exercées sur l'avion. Pour aller dans les détails (et pour me permettre de tout mettre à plat dans ma tête), lorsqu'on vol lentement et qu'on remet la puissance au max d'un coup, l'avion à tendance à se cabrer, à dévier sur la gauche et a tourner un peu sur lui même (mais sinon, on est très bien dans un ptit avion hein !).
Explications (si je raconte des bêtises, faut me dire hein les pilotes qui me lisent :-)).
- l'avion se cabre car l'air propulsé par l'hélice va heurter l'empennage horizontal à l'arrière ("par le dessus" et du coup va faire pression sur la queue de l'avion vers le bas
- l'avion dévie à gauche car l'air propulsé par l'hélice s'enroule autour de l'avion et va heurter l'empennage horizontal, ce qui pousse la queue de l'avion vers la droit (donc le nez part à gauche) et finalement, on le ressent moins violemment mais ça existe quand même.
- l'avion va avoir tendance à partir en rotation dans le sens inverse de l'hélice (car lui-même doit contrer la force qu'exerce l'hélice en tournant (comme un hélico qui va tourner sur lui même s'il n'a pas d'hélice sur la queue.
Bref, tout ça pour vous dire qu'on est à nouveau resté entre Riddes et Martigny, qu'on a continué à faire pleins d'exercices en vol et que j'adore de plus en plus tout ça !
Sinon plein de trafic, faut faire gaffe aux hélicos, aux avions qui viennent sur Sion manger un ptit morceau avant de repartir, et toujours bien regarder dehors, pour bien identifier tous les traffics dans les alentours. Petite "frayeur" un moment avec un hélico qui était sensé être très proche de nous mais que nous n'aurons jamais vu (ni lui d'aileurs). Mais là encore, dès qu'on a un ptit souci, tout le monde se tait et laisse la fréquence libre pour qu'on puisse discuter entre les 2 pilotes pour bien se situer. Dans le cas de se maint, il est resté à une altitude bien inférieure à la nôtre pour éviter tout risque.
Sinon ben je continue mon apprentissage à la radio, c'est pas facile mais ça va venir, faut simplement se jeter à l'eau et pas avoir peur de faire des ptites erreurs. L'instructeur est toujours là en cas de non-compréhension (car tout est en anglais) et les contrôleurs sont assez indulgents et sympas avec les ptits nouveaux.
Pour finir on a fait 3 touch-and-go avant d'atterrir, afin de me familiariser gentiemment avec les tours de piste et surtout les atterrissages. Pas facile facile les atterro, surtout l'arondi de la fin (sur les derniers mètres, il faut relever le nez afin de poser tout en douceur sur les roues arrières. Mes atterros ont été assez "brusques" mais c'est normal pour un début me dit mon instructeur.
Note pour la prochaine fois :
- regarder dehors !! et pas seulement les instruments
- penser à compenser la perte d'altitude assez tôt lorsqu'on se met en virage à 30°
- checker les procédures de décollage et d'approche, ça doit devenir des automatisme
- répéter et répéter les procédures radio
Prochain vol, mardi 4 août, 7h :-) et le temps annoncé semble sublime !
ps : j'ai rajouté en lien un blog de mon ami Christophe Chambovey, ancien collègue de travail qui est parti vivre son rêve de pilote d'hélico au Québec (ou Canada, chais plus maintenant :-)). Rendez-lui visite !
Bon week-end !
Vol en pallier (sans changement d'altitude (du moins faut pas trop monter-descendre pendant les exercices) sous différentes configuration. Avec 1 cran des volets dehors (env. à 80 noeuds) puis vol lent avec 2 crans de volets dehors (65 noeuds).
Ensuite un vol trèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèès lent puisqu'on coupe les gaz, on tire lentement sur le manche pour garder l'altitude et lorsqu'on atteint les 50-55 noeuds, l'alarme de décrochage retentit, signe qu'on est à 10 noeuds de décrocher (on est plus assez rapide pour rester en l'air :-)) et là ben on remet la puissance au max et on contre les forces exercées sur l'avion. Pour aller dans les détails (et pour me permettre de tout mettre à plat dans ma tête), lorsqu'on vol lentement et qu'on remet la puissance au max d'un coup, l'avion à tendance à se cabrer, à dévier sur la gauche et a tourner un peu sur lui même (mais sinon, on est très bien dans un ptit avion hein !).
Explications (si je raconte des bêtises, faut me dire hein les pilotes qui me lisent :-)).
- l'avion se cabre car l'air propulsé par l'hélice va heurter l'empennage horizontal à l'arrière ("par le dessus" et du coup va faire pression sur la queue de l'avion vers le bas
- l'avion dévie à gauche car l'air propulsé par l'hélice s'enroule autour de l'avion et va heurter l'empennage horizontal, ce qui pousse la queue de l'avion vers la droit (donc le nez part à gauche) et finalement, on le ressent moins violemment mais ça existe quand même.
- l'avion va avoir tendance à partir en rotation dans le sens inverse de l'hélice (car lui-même doit contrer la force qu'exerce l'hélice en tournant (comme un hélico qui va tourner sur lui même s'il n'a pas d'hélice sur la queue.
Bref, tout ça pour vous dire qu'on est à nouveau resté entre Riddes et Martigny, qu'on a continué à faire pleins d'exercices en vol et que j'adore de plus en plus tout ça !
Sinon plein de trafic, faut faire gaffe aux hélicos, aux avions qui viennent sur Sion manger un ptit morceau avant de repartir, et toujours bien regarder dehors, pour bien identifier tous les traffics dans les alentours. Petite "frayeur" un moment avec un hélico qui était sensé être très proche de nous mais que nous n'aurons jamais vu (ni lui d'aileurs). Mais là encore, dès qu'on a un ptit souci, tout le monde se tait et laisse la fréquence libre pour qu'on puisse discuter entre les 2 pilotes pour bien se situer. Dans le cas de se maint, il est resté à une altitude bien inférieure à la nôtre pour éviter tout risque.
Sinon ben je continue mon apprentissage à la radio, c'est pas facile mais ça va venir, faut simplement se jeter à l'eau et pas avoir peur de faire des ptites erreurs. L'instructeur est toujours là en cas de non-compréhension (car tout est en anglais) et les contrôleurs sont assez indulgents et sympas avec les ptits nouveaux.
Pour finir on a fait 3 touch-and-go avant d'atterrir, afin de me familiariser gentiemment avec les tours de piste et surtout les atterrissages. Pas facile facile les atterro, surtout l'arondi de la fin (sur les derniers mètres, il faut relever le nez afin de poser tout en douceur sur les roues arrières. Mes atterros ont été assez "brusques" mais c'est normal pour un début me dit mon instructeur.
Note pour la prochaine fois :
- regarder dehors !! et pas seulement les instruments
- penser à compenser la perte d'altitude assez tôt lorsqu'on se met en virage à 30°
- checker les procédures de décollage et d'approche, ça doit devenir des automatisme
- répéter et répéter les procédures radio
Prochain vol, mardi 4 août, 7h :-) et le temps annoncé semble sublime !
ps : j'ai rajouté en lien un blog de mon ami Christophe Chambovey, ancien collègue de travail qui est parti vivre son rêve de pilote d'hélico au Québec (ou Canada, chais plus maintenant :-)). Rendez-lui visite !
Bon week-end !