VFR on top !
Après quelques semaines de tours de piste, dont je n'ai rien de particulier à raconter, voilà que ce matin j'ai à nouveau pu annoncer à la tour "outbound Whisky", c'est à dire qu'on sort de la zone de contrôle de l'aéroport au dessus de Riddes, direction Martigny.
L'objectif de ce vol était d'entraîner les remises de gaz et les décrochages. Donc nous sommes allés voler entre Riddes (Whisky) et Martigny. Comme il faut une certaine altitude pour faire des décrochages (on tombe trèèèèèès vite), et que quelques nuages se promenaient à 5000 pieds, nous avons décidé d'aller au-dessus des nuages.
Normalment, en VFR, il est interdit de voler au-dessus des nuages si on n'est pas sûr à 100% de pouvoir redescendre en dehors de ces nuages. Comme Sion était complètement dégagé et que nous savions que les nuages sur Martigny allaient peu à peu se dissiper avec le soleil, nous sommes montés au dessus des nuages, faisant ainsi du "VFR on Top".
C'est une sensation magnifique que de croiser ces gros tas de coton, de traverser quelques bancs de brume et ensuite de voler dans une vallée délimitée par les montagnes, au dessus d'un tapis blanc valonné. Pour me montrer un peu la sensation de "rien voir", JL m'a même offert de traverser ces nuages, afin de bien se rendre compte que dans un nuage, ben tout est blanc et qu'il faut se focaliser sur les instruments de bord afin de savoir dans quel sens on vole et où on va, mais ça aussi, normalement on ne le fait pas !
Une fois au dessus des nuages, on stabilise à 7000 pieds (2200m) et on débute avec les décrochages. Il suffit simplement de couper les gaz, de maintenir l'assiette de l'avion (ne pas le laisser perdre de l'altitude) en tirant de plus en plus sur le manche à mesure que l'on ralentit. Puis au bout d'un moment l'alarme de décrochage retentit, on continue à tirer sur le manche, là l'avion se met à trembler et puis tout à coup il "décroche", à savoir qu'il "s'effondre".
A ce moment là on pousse sur le manche, on met les gaz à fond, et on tire à nouveau sur le manche pour stabiliser l'appareil et reprendre de l'altitude. Ca n'a pas l'air compliqué, mais disons que dans l'avion, ben ça secoue un peu. Au moment où on tombe l'estomac remonte, puis dès qu'on retire sur le manche là on est écrasé dans le siège sous l'effets des quelques g que l'on reçoit. Donc entre le mal de ventre, le sang qui monte plus à la tête, faut quand même s'accrocher pour sortir d'un décrochage :)
Mais après quelques essais tout semble acquis. De toute façon c'est une procédure qui n'est jamais sensé arrvier, du mois volontairement. Evidemment c'est bien entendu nécessaire de l'avoir vécu afin de savoir comment s'en sortir, car une fois que l'on tombe, le sol se rapproche trèèèèèèès vite !
Puis retour sur l'aéroport pour quelques touch-and-go afin d'entraîner les tours de piste et surtout les atterrissage. J'ai encore du travail sur les 10 dernières secondes avant de poser les roues. C'est pas facile de bien évaluer si on est trop haut, trop bas, vérifier la vitesse,etc, etc... de plus il me faut aussi travailler le fameux "arrondi" afin de bien câbrer l'avion juste avant de toucher les roues, de sorte à faire un "kiss-landing" et non pas se poser dans un grand "BOUM" :) Heureusement, les avions, c'est du solide :)
Même si cette fois le paysage était magnifique, toujours pas eu le temps de faire des photos... une prochaine fois, promis !
Voilà, à bientôt pour de nouvelles aventures !
L'objectif de ce vol était d'entraîner les remises de gaz et les décrochages. Donc nous sommes allés voler entre Riddes (Whisky) et Martigny. Comme il faut une certaine altitude pour faire des décrochages (on tombe trèèèèèès vite), et que quelques nuages se promenaient à 5000 pieds, nous avons décidé d'aller au-dessus des nuages.
Normalment, en VFR, il est interdit de voler au-dessus des nuages si on n'est pas sûr à 100% de pouvoir redescendre en dehors de ces nuages. Comme Sion était complètement dégagé et que nous savions que les nuages sur Martigny allaient peu à peu se dissiper avec le soleil, nous sommes montés au dessus des nuages, faisant ainsi du "VFR on Top".
C'est une sensation magnifique que de croiser ces gros tas de coton, de traverser quelques bancs de brume et ensuite de voler dans une vallée délimitée par les montagnes, au dessus d'un tapis blanc valonné. Pour me montrer un peu la sensation de "rien voir", JL m'a même offert de traverser ces nuages, afin de bien se rendre compte que dans un nuage, ben tout est blanc et qu'il faut se focaliser sur les instruments de bord afin de savoir dans quel sens on vole et où on va, mais ça aussi, normalement on ne le fait pas !
Une fois au dessus des nuages, on stabilise à 7000 pieds (2200m) et on débute avec les décrochages. Il suffit simplement de couper les gaz, de maintenir l'assiette de l'avion (ne pas le laisser perdre de l'altitude) en tirant de plus en plus sur le manche à mesure que l'on ralentit. Puis au bout d'un moment l'alarme de décrochage retentit, on continue à tirer sur le manche, là l'avion se met à trembler et puis tout à coup il "décroche", à savoir qu'il "s'effondre".
A ce moment là on pousse sur le manche, on met les gaz à fond, et on tire à nouveau sur le manche pour stabiliser l'appareil et reprendre de l'altitude. Ca n'a pas l'air compliqué, mais disons que dans l'avion, ben ça secoue un peu. Au moment où on tombe l'estomac remonte, puis dès qu'on retire sur le manche là on est écrasé dans le siège sous l'effets des quelques g que l'on reçoit. Donc entre le mal de ventre, le sang qui monte plus à la tête, faut quand même s'accrocher pour sortir d'un décrochage :)
Mais après quelques essais tout semble acquis. De toute façon c'est une procédure qui n'est jamais sensé arrvier, du mois volontairement. Evidemment c'est bien entendu nécessaire de l'avoir vécu afin de savoir comment s'en sortir, car une fois que l'on tombe, le sol se rapproche trèèèèèèès vite !
Puis retour sur l'aéroport pour quelques touch-and-go afin d'entraîner les tours de piste et surtout les atterrissage. J'ai encore du travail sur les 10 dernières secondes avant de poser les roues. C'est pas facile de bien évaluer si on est trop haut, trop bas, vérifier la vitesse,etc, etc... de plus il me faut aussi travailler le fameux "arrondi" afin de bien câbrer l'avion juste avant de toucher les roues, de sorte à faire un "kiss-landing" et non pas se poser dans un grand "BOUM" :) Heureusement, les avions, c'est du solide :)
Même si cette fois le paysage était magnifique, toujours pas eu le temps de faire des photos... une prochaine fois, promis !
Voilà, à bientôt pour de nouvelles aventures !